Les verres progressifs sont réservés aux porteurs permanents.
Faux. Les verres progressifs ne peuvent être utilisés qu’occasionnellement par des porteurs dont le défaut visuel de loin est négligeable. Ils permettent, sans enlever les lunettes de voir à la fois de loin et de près. L’utilisation de simples verres correcteurs de près oblige le porteur à enlever ses lunettes pour voir de loin.
Le fait de commencer à porter des lunettes fait que l’on ne peut plus s’en passer.
Faux. C’est l’évolution de la presbytie due à l’âge qui fait que, au fil du temps, on aura besoin de porter de plus en plus souvent de lunettes. Ceux qui veulent résister le plus longtemps possible au port des lunettes finiront par en porter quand même, mais au prix de plus grandes difficultés d’adaptation.
Les verres traités antireflets prennent le gras.
Faux. C’est simplement la présence de gras qui fait briller les verres à leur surface, le reste du verre restant mat et transparent. Dans le cas de verres non traités, ce phénomène existe aussi, mais il se remarque moins du fait que les verres brillent sur toute leur surface.
Pour éviter le gras, il ne faut pas toucher directement les verres avec les doigts (sébum de la peau), mais prendre les lunettes par les branches ou le bord des verres. Il faut veiller également à ce que les verres ne viennent pas en contact avec la peau, les paupières, les cils ou les sourcils. Les verres traités antireflets se nettoient mieux que les autres puisqu’ils possèdent à leur surface un traitement hydrophobe et oléophobe qui permet de mieux éliminer l’eau et le gras.
Les verres antireflets n’ont qu’un avantage esthétique.
Faux. S’il est vrai que les verres antireflets permettent de rendre les lunettes plus discrètes et de mieux voir les yeux au travers, leur principal avantage est d’améliorer la transmission de la lumière et, dans le cas de verres blancs, de porter à plus de 99% la quantité de lumière transmise dans les yeux, soit presque autant de lumière que si le porteur n’avait pas de lunettes. Les contrastes sont ainsi améliorés, les noirs sont plus noirs, les blancs plus blancs et les couleurs sont plus vives. L’acuité visuelle s’en trouve donc renforcée et la vue devient plus naturelle. Ils sont aussi recommandés pour la conduite nocturne car les reflets parasites sont atténués.
Les montures ayant une faible hauteur ne permettent pas le montage de verres progressifs.
Faux. Les verres progressifs modernes permettent des montages jusqu’à 14 mm entre le centre de la pupille et le bas de la monture.
Après la soixantaine la vue ne "bouge" plus.
Faux. C' est la presbytie qui a pratiquement terminé son évolution, mais la vue peut encore se modifier. L' oeil est vivant et sa "géométrie" peut encore varier. Il faut donc, même après 60 ans, contrôler régulièrement sa vue, tant sur le plan pathologique (cataracte fréquente) que sur le plan optométrique.
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Le myope retrouve la vue avec l’âge.
Faux. Même si on note souvent une légère diminution de sa myopie, il trouve avec l’âge une bonne vue de près qu’il a toujours eue en enlevant ses lunettes. C’est simplement la presbytie qui l’empêche de voir de près avec les lunettes qu’il porte pour voir de loin.
Les tubes fluorescents, la télévision ou l’ordinateur fatiguent la vue.
Faux. Dans la plupart de cas ce sont des lunettes insuffisantes ou l’absence de lunettes bien adaptées, même aux petits défauts visuels qui fatiguent la vue.
Les verres photochromiques (que certains appellent à tort 4 saisons) foncent sous les tubes fluorescents.
Faux. Seules les radiations ultraviolettes de la lumière solaire font foncer ces verres. Il est à noter que ces radiations sont moins intenses quand il fait très chaud ou après le lever du soleil ou avant son coucher.
Les lunettes de repos sont des verres légèrement teintés.
Faux. Une légère teinte ne repose pas spécialement la vue saut en cas de photophobie. C' est une légère correction visuelle qui doit, si elle existe, entraîner le repos attendu d' une vue fatiguée.
10/10 est l' acuité humaine maximale.
Faux. L' acuité humaine peut aller jusqu 'à 30/10.
Chez la plupart des sujets, l' acuité maximale est comprise entre 14 et 20/10. Le fameux 10/10 ne correspondant qu 'à une acuité relativement moyenne.
Pour les scientifiques: une acuité de 10/10 correspond à un pouvoir séparateur de 1 minute d' angle, (Rappel: un angle droit vaut 90 degrés. Une minute d' angle est la soixantième partie du degré angulaire) valeur définie par Helmoltz (au 19ième siècle) qui pensait, par erreur, que cette valeur correspondait à l' acuité humaine maximale.
Idée recue, parce qu'à l'école 10/10 est la note maximale! Malheureusement beaucoup de tableaux d'optotypes se limitent à 10/10